Lors du conseil municipal du 11 avril 2018, Monsieur le Maire a apporté des précisions sur les aménagements de la rue Carnot, la sécurisation des terrasses et l’arrêté d’interdiction de consommation de boissons alcoolisées au-delà de 23 heures :

 

“Pour le nouveau mobilier de la rue Carnot. Je profite de cette occasion tout d’abord pour féliciter mes collègues élus, au premier rang desquels Michel Arblay et Michel Crombet, ainsi que les services municipaux qui ont fait aboutir un dossier sensible et très ancien. Il s’agit d’aménagements de qualité et fonctionnels. Nous limitons en effet le plus possible les stationnements illégaux et préservons ainsi le cheminement des personnes à mobilité réduite.

J’ajoute que ces aménagements ont fait l’objet d’une concertation poussée : validation par la commission municipale de circulation, nombreux échanges avec les usagers et riverains sur le terrain. Ces aménagements s’inscrivent dans une démarche globale de redynamisation de la Rue Carnot entamée il y a 3 ans, qui bénéficiera en premier lieu aux commerçants : installation de la vidéo protection dont une extension est prévue cette année, création de 11 nouvelles places de stationnement gratuit, mise en œuvre de la nouvelle tarification du stationnement payant privilégiant la rotation des véhicules, réfection du tapis de roulement, changement du mobilier urbain. En ce qui concerne les zones de livraison, je ne vois pas le problème : elles étaient là auparavant, rien n’a changé, sinon que nous en avons rajouté. Peut-être qu’auparavant, les camions se stationnaient illégalement sur le trottoir, chose qu’ils ne peuvent plus faire aujourd’hui.

Pour la sécurisation des terrasses. Les terrasses de la rue Carnot ont la particularité de se trouver sur le domaine public, pour certaines sur des places de stationnement, très proches du flux des véhicules. Avec la mise en place du plan vigipirate, avec les consignes strictes reçues de la part de Monsieur le Préfet du Pas-de-Calais concernant la nécessité de sécuriser par rapport au risque des voitures béliers – et malheureusement, l’actualité récente qui s’est passée dans la ville de Munster est là pour le justifier si besoin était, j’ai décidé d’appliquer cette année la solution préconisée par un groupe de travail de techniciens et d’élus créé pour l’occasion. Il s’agit de la pose de blocs de béton d’une tonne chacun. Les commerçants ne les achètent pas : ils ont été acquis par la ville qui les installe. Une contribution de 75 €uros par bloc et par an est demandée aux commerçants concernés. Au vu du chiffre d’affaires généré par les prestations en terrasses, cela ne représente à peine que le coût d’un service pour une journée, et des services il y en a au minimum deux par jours et des journées avec terrasses dans la saison, il y en a plus de 200 ! Je vous laisse faire le calcul.

Pour l’arrêté interdisant la consommation d’alcool sur les terrasses après 23 heures. Des précisions tout d’abord.

Premièrement : l’interdiction de consommation de l’alcool sur la voie publique n’est pas nouvelle : un arrêté municipal qui la prévoit existe depuis longtemps. Celui-ci est renouvelé tous les 6 mois.

Deuxièmement : l’interdiction concernant les terrasses peut faire l’objet d’exceptions liées à des manifestations. Je vous l’annonce ce soir : ce sera, entre autres, le cas pour la fête de la Musique, pour les festivités du 14 juillet ou encore la fête de la Moule, pour ne citer que celles-là.

Troisièmement : l’interdiction concerne les terrasses et non l’établissement comme j’ai pu le lire ici ou là. Cela veut dire que l’alcool pourra continuer à être consommé à l’intérieur des établissements jusqu’aux heures légales de fermeture (1 ou 2 heures). Cela veut dire également que des boissons non alcoolisées pourront être servies sur les terrasses au-delà de 23 heures.

Pourquoi cette limitation a été prise ? J’ai été saisi de plaintes d’usagers de chambres d’hôtel, d’hôtes, de propriétaires, relayées par Monsieur le Préfet du Pas-de-Calais au sujet de nuisances sonores nocturnes. Elles émanaient de clients d’établissements qui pour échapper à l’interdiction de consommer sur la voie publique, se plaçaient volontairement dans le périmètre de la terrasse de l’établissement. Cette limitation vise à réglementer ces comportements inciviques.

En acceptant, il y a 10 ans, l’implantation de terrasses sur le domaine public, là où elles n’existaient pas auparavant, j’ai permis le développement économique des cafetiers et restaurants, j’ai soutenu l’emploi et j’ai favorisé l’animation nocturne de notre Cité. Toutefois, en tant qu’officier de Police Judiciaire, je suis également garant de la sécurité et de la tranquillité publique. La mesure que j’ai prise tend à trouver un équilibre entre la vie nocturne festive et celle des riverains et des touristes qui sont source de richesses pour les hébergeurs et donc pour notre station balnéaire.”

 

Ce week-end, près d’une vingtaine de voitures, plus originales les unes que les autres, ont pris le départ devant le grand hôtel de Wimereux sur la digue de mer, pour plus de deux heures d’un parcours de folie tant pour gagner la course que pour amuser le public.

Le soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous de cette édition 2018 avec des conducteurs qui ont assuré, tant par leur ténacité que l’originalité de leurs véhicules.

Cette année encore, une voiture représentant la ville et pilotée par un des membres de l’équipe des pédaleurs de l’OWSCL “la Rigol’Boule”, a pris le départ de la course auprès de Spiderman, Tigrou, Scoobidou, Pocahontas, Bob l’Éponge et bien d’autres drôles d’engins….pour le plus grand plaisir de tous.

Les élèves des 3 écoles primaires de la ville ont participé au parcours du cœur, une opération nationale proposée par la  Fédération Française de Cardiologie, qui connaît chaque année un grand succès .
Les 9 ateliers sportifs ont été mis en place et encadrés par les éducateurs de la ville sur plusieurs demi-journées dans les salles de sports.

Lancer de javelots, endurance, saut en hauteur, parcours psychomoteur …. les enfants ont donné le meilleur d’eux-mêmes sous les encouragements de leurs camarades et professeurs.
Après ces efforts physiques, et dans la continuité de ces activités de prévention santé, une collation de fruit leur a été proposée.

Lundi 2 avril dernier, les œufs de Pâques ont envahi les jardins de la baie Saint-Jean.

Les enfants, jusqu’à lâge de 12 ans, ont été nombreux à s’élancer à la recherche d’œufs en plastique colorés cachés ici et là, qu’ils ont pu échanger contre de véritables œufs en chocolat.

336  paquets de friandises ont été cette année distribués, sachant que 3 œufs en plastique donnaient droit à 1 paquet de chocolat.

Une récolte fructueuse pour le plus grand plaisir des enfants.

Lors du Conseil Municipal du jeudi 22 mars, Monsieur le Maire a apporté les éléments de réponse aux interrogations relatives au déplacement de la cantine KERGOMARD.

“La cantine de l’Ecole KERGOMARD est implantée dans un ancien appartement de fonction. En tant que tel, sa situation soulève trois problèmes :

• Le premier concerne son accessibilité aux personnes à mobilité réduite, puisque la seule façon de s’y rendre est un escalier. Elle n’est pas aux normes à ce jour et les solutions pour la rendre accessible ne sont pas économiquement viables. La ville a déposé en 2016 un Agenda d’Accessibilité Programmée avec une demande de dérogation dont elle attend la réponse,
• Le second concerne les conditions de travail des agents. Une visite du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, le 21 décembre 2017, a relevé des manques : absence de vestiaires dédiés, absence de rangements pour le matériel de nettoyage, mais également de stockage des produits d’entretien.
• Le troisième concerne la sécurité incendie. La commission d’arrondissement de sécurité en 2014 a donné un avis favorable, à la condition qu’il n’y ait pas plus de 50 personnes. Depuis le mois de septembre, 57 enfants sont inscrits à la cantine. Depuis cette date, nous constatons l’augmentation régulière de la fréquentation de la cantine. Nous avons atteint, au mois de janvier dernier, une pointe à 43 enfants, soit avec le personnel encadrant, 49 personnes présentes ce jour-là!

 

Le respect des normes incendie m’oblige donc à limiter le nombre d’enfants. Cette limitation est également rendue presqu’obligatoire, en raison du caractère exigu de la salle de restauration qui ne peut accueillir difficilement plus de 45 enfants…

Or, et cela a été confirmé par un jugement de décembre dernier (application à la ville de Besançon du droit à la cantine inscrit dans la Loi « Egalité et Citoyenneté » du 27 janvier 2017), dès lors que le service public de cantine scolaire est institué (ce qui est le cas pour Kergomard), le Maire ne peut en limiter les inscriptions et donc son accès.

Cela veut dire qu’un parent à qui je refuserai à son enfant de bénéficier de la cantine peut s’y opposer et m’obliger à l’accueillir … ce qui de facto, mettrait en danger l’ensemble des autres enfants présents !

Cette situation ubuesque s’est aggravée en cours d’année : elle m’a conduit à prendre la décision, non pas de fermer la cantine de l’Ecole Kergomard comme je l’entends ici ou là, mais bien de la transférer dans un lieu sécurisé et adapté où les enfants des 3 autres écoles publiques de la ville se rendent.

C’est donc bien dans le seul souci et l’intérêt de l’enfant, celui lié à sa sécurité, que j’ai pris cette décision. Car la sécurité de l’enfant, j’en suis le seul garant et je l’assume. Qui sera mis en cause en cas de graves problèmes de sécurité dont les enfants auront été victimes ?

J’entends qu’il faut prendre en compte l’équilibre de l’enfant. J’ajoute pour ma part que cela ne doit pas se faire au détriment de sa sécurité. Loin de les opposer, je les mets au même niveau.

J’entends que la décision aurait été prise pour le « bien-être » des agents municipaux. Je parle, pour ma part, de conditions de travail décentes, de sécurité et d’hygiène de professionnelles compétentes qui aiment leur travail et les enfants qu’elles servent.

Depuis la prise de cette décision de transfert de la cantine, des échanges sont intervenus avec les parents d’élèves élus.

Dans leur volonté de maintien de la cantine sur site, ce que je peux comprendre, ils m’ont fait des propositions. Je leur ai répondu qu’elles seraient mises à l’étude et elles le sont déjà à l’heure où je vous parle.

Nous nous retrouverons rapidement pour en discuter. De là, soit elles apportent des réponses aux problématiques que je viens d’exposer, soit ce n’est pas le cas et je serai alors dans l’obligation de confirmer ma décision initiale”. 

 

 

Un monde fou au Salon de l’Habitat et de la Déco ce week-end ….

Le salon de L’Habitat et de la Déco organisé par Stéphane Ivart a connu un grand succès pour sa 3^ème édition a Wimereux. Pour l’occasion, un chapiteau de 1000 m2 juxtaposé aux Salons des Jardins de la Baie Saint-Jean a accueilli sur 3 jours 80 exposants et plus de 8000 visiteurs.

Le samedi après-midi, une invitée de prestige  Emmanuelle Rivassoux décoratrice et architecte d’intérieure de l’émission télévisée Maison à Vendre est allée à la rencontre des visiteurs et des professionnels du Salon pour faire part de son expérience et de ses conseils avisés.

Exposants et visiteurs sont ravis de ce week-end dédié aux projets de la Maison.

 

LES FAITS

Les 2 et 3 janvier dernier, la tempête Eleanor a fortement endommagé la digue nord causant des dégâts importants.
En effet, les dalles de béton se sont brisées et éparpillées laissant une partie de digue impraticable et dangereuse pour les piétons.
L’accès au public a immédiatement été fermé puis, après concertation avec la Communauté d’agglomération du Boulonnais qui, depuis le 1er janvier 2018 s’est vue transférer la compétence au titre de la submersion marine, des travaux de sécurisation ont été entrepris.

Ces derniers réalisés par la société SINGER se sont déroulés en 3 phases sur une durée de 3 semaines.

 

LES TRAVAUX DE SÉCURISATION

– Dès le 11 janvier : la société a investi les lieux du chantier, et l’aire de jeux pour enfants s’est transformée en espace de stockage pour le matériel et les engins.
– Pendant une dizaine de jours: le concassage du dallage endommagé existant a été entrepris pour être ensuite repositionné en sous couches.
– Le 23 janvier : un géotextile est mis en place, puis 1 150 tonnes d’enrochement sont installées au pied de la Digue afin de consolider la zone.
– Le 25 janvier : la phase finale, consistant à effectuer le coulage du béton sur les enrochements et sur une partie de la Digue,est réalisée.

L’APRÈS TRAVAUX

– Le 2 février dernier : Monsieur Frédéric CUVILLIER, président de la Communauté d’agglomération du Boulonnais, en présence de Monsieur Francis RUELLE,Maire, des élus municipaux et des techniciens a procédé à une visite sur place de la fin du chantier Digue nord, après 3 semaines de travaux.
– Le 7 février : la société SINGER a effectué 2 carottages sur la partie de la digue non détruite pour vérifier la présence de cavités. Une seule a été détectée et comblée par du béton.
Parallèlement, les employés municipaux ont ramassé, nettoyé et enlevé les résidus de l’ancienne colle encore présents sur toutes les banquettes de béton dispersées sur la
digue. Ces dernières seront réinstallées au printemps.
– Le 12 février : des compléments d’enrochement ont été posés à l’angle sud de la Digue nord.
– Courant mars : réception du chantier avant la réouverture au public de la Digue.

L’ouverture de l’aire de jeux est quant à elle planifiée pour les vacances de Pâques.

Le chauffage représente une charge très lourde pour la collectivité. pour en diminuer l’impact, la ville de WIMEREUX depuis plusieurs années, s’engage dans une démarche d’économie d’énergie ambitieuse en chauffant les bâtiments communaux avec un matériel performant, adapté qui conduit inéluctablement tant à une baisse des factures d’énergie qu’à une amélioration du confort des usagers.

RÉALISATION D’UN DIAGNOSTIC

 

Ainsi, en 2010, la municipalité mandatait un bureau d’étude afin de dresser l’inventaire de toutes les installations de chauffage présentes dans les bâtiments communaux en y précisant les situations à caractère
prioritaire (matériel obsolète, vieillissant,énergivore …), et de rédiger le marché correspondant.

LES OBJECTIFS DU MARCHÉ

Après consultation, le marché d’exploitation des installations de chauffage a été attribué à Engie Cofely pour une durée de 8 ans.
Le contrat intitulé « Marché de service lié à l’exploitation thermique des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et de ventilation des bâtiments de la ville » portait sur 3 types de prestations :

– la fourniture et la gestion de l’énergie(gaz et fioul domestique),
– la maintenance des installations,
– la garantie totale du matériel thermique.

Ainsi, pour optimiser les coûts et améliorer le confort des usagers, Engie Cofely s’est engagée à rénover une partie du matériel présent dans les bâtiments communaux(écoles, salles de sports…), en l’entretenant
et en réduisant le nombre de pannes et d’interventions.

LES INSTALLATIONS

25 installations adaptées aux fonctions de chaque bâtiment ont été concernées par le marché.
Toutes sont désormais équipées de programmateurs et régulateurs permettant de contrôler à distance les températures demandées, ce qui évite les dérives et le gaspillage permettant ainsi de réduire les consommations d’énergie.
La plupart des chantiers ont été effectués les premières années du marché afin de profiter tout de suite des économies d’énergie engendrées.

Quelques exemples :

– En chauffage :
En fonction des types de radiateurs déjà présents dans les écoles, Engie Cofely a choisi de mettre en place en 2011 une chaudière basse température à KERGOMARD et en 2012, des chaudières
à condensation dans les écoles Fabre d’Églantine et PASTEUR.

En 2011, deux générateurs ont été installés sur les toits des salons des Jardins de la Baie saint-Jean. Ces générateurs sont spécialement conçus pour les grandes superficies et montent rapidement en température.

En 2013, l’agence Engie Cofely a posé 8 radiants au gaz salle des sports BUTEL. Ce type de chauffage par rayonnement est la meilleure alternative pour chauffer des bâtiments si spacieux.

La même année 5 radiants ont également été changés au sein de l’Eglise avec commande et thermostats permettant une excellente gestion du chauffage en fonction de la fréquentation du lieu.

– En production d’eau chaude :

Au Camping Municipal, les ballons d’eau chaude ont été changés et des adoucisseurs d’eau ont été installés afin de prolonger la durée de vie du matériel mais aussi pour le confort des utilisateurs.

 

DES CHIFFRES POUR MIEUX COMPRENDRE

L’investissement est conséquent. La ville a investi en moyenne 35 000 euros par an pour le renouvellement du matériel et 33 000 euros pour l’entretien courant des installations de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de ventilation.

Mais parallèlement à cela, la consommation d’énergie a été réduite de 40% ce qui a naturellement fait baisser les factures de fourniture de gaz et de fioul domestique avec une chaleur mieux produite et mieux régulée.
En effet, avant la mise en place de ce marché, la consommation estimative moyenne des installations pour un bâtiment sur une journée (du 1er octobre au 30 avril) était de 1 900 megawatteurs. Aujourd’hui après tous les travaux réalisés, elle est réduite à 1 050 mégawatteurs.

Côté maintenance, le nombre d’interventions a considérablement diminué ces 3 dernières années passant de 28 demandes de dépannages en 2015 à 10 seulement en 2017.

 

ET AUJOURD’HUI?

La municipalité réfléchit à la mise en place d’un nouveau cahier des charges afin de remettre en place un marché public avec toujours pour ligne directive le confort des usagers et le respect de l’environnement.