Une histoire riche de sens et captivante.

Cette station « napoléonienne » a vu se succéder un grand nombre de personnages célèbres comme :

Jean-François Pilâtre de ROZIER (1754-1785)

Aéronaute, qui au 18 ème siècle,  a perdu la vie en 1785, en tentant de traverser la manche en ballon avec le physicien Pierre-Ange ROMAIN dans le sens FRANCE-ANGLETERRE.

La station a eu un précurseur prestigieux !

L’empereur Napoléon 1er (1769-1821)

Il ordonna par décret la fondation d’une ville le long de la rivière (le Wimereux) et du port destiné au soldat de la grande armée. En effet, Napoléon rêvait de conquérir l’ANGLETERRE. Il rassembla alors une grande armée de 200 000 hommes dont une bonne partie est stationnée à BOULOGNE SUR MER.

Il ordonna aussi des travaux d’envergure : construction du fort de TERLINCTHUN, Fort de la Crèche, ports (dont celui de Wimereux qui ne sera jamais achevé) et la fondation d’une ville le long de la rivière « le Wimereux ».

Edouard Branly (1844-1940)

Médecin physicien inventeur, qui réalisa la 1ère transmission sans fil transmanche en 1899 entre DOUVRES et WIMEREUX.

Alfred GIARD (1846-1908)

Professeur à l’institut de zoologie de LILLE.
Il est le fondateur en 1874 de la première station marine de WIMEREUX, pour initier ses élèves au monde des invertébrés marins.

Cette 1ère station est en fait un chalet « le Sorézien », situé à cette époque au sein des dunes, à proximité de la mer, de la rivière « Le Wimereux » et de l’ancien port Napoléonien.

Le colonel canadien John Mc CRAE (1872-1918)

Décédé et enterré à WIMEREUX et célèbre pour son poème « In Flanders Field » (au champ d’honneur) devenu un emblème de la 1 ère guerre mondiale pour les britanniques. Il y parle du martyre de ses compagnons d’armes, des coquelicots qui poussent entre les croix et de la nécessité d’y entretenir la flamme du souvenir.

Il est honoré chaque 11 novembre par la lecture du poème « les coquelicots » fleurs du souvenir, choisies par les britanniques, qui rappellent la vision du champ de bataille de John Mc CRAE.
Le poème est lu par les enfants des écoles de la ville tout en allumant les bougies de la mémoire, accompagnant selon la tradition anglaise le dépôt de croix en bois, par une délégation britannique de notre ville jumelée HERNEBAY.